Ils n'iront pas. Alors que le gouvernement veut annoncer vendredi "les premières mesures sur l'apprentissage" aux acteurs concernés (syndicats, patronat, régions ...) à la suite d'une réunion avec eux, la CGT a "décliné" l'invitation d'Edouard Philippe.

Publicité

La négociation sur la formation n'est pas terminée

Le syndicat dénonce une "opération de communication gouvernementale" qui "percute de plein fouet la liberté de négocier", puisque "le Premier ministre compte, par une conférence de presse, rendre des arbitrages alors que l'avenir de l'apprentissage est à l'ordre du jour de la négociation".

LIRE AUSSI >> Réforme de l'apprentissage: qu'est-ce qui cloche, dans le statut de l'apprenti?

Toute la journée de vendredi est, en effet, prévue une séance de négociation sur la formation, sujet lié, sur lequel les discussions doivent aboutir au plus tard le 20 février.

"Cela pose un problème majeur de convoquer tout le monde un jour de négociation interpro pour donner les orientations gouvernementales sur une partie de la négociation qui n'est pas encore négociée", explique la négociatrice CGT Catherine Perret. "La CGT est une organisation syndicale responsable et ne veut pas servir d'alibi pour que le gouvernement s'appuie sur un consensus qui n'existe pas à l'issue de la concertation apprentissage", explique la centrale dans son communiqué.

Publicité